Le Football Guinéen est à terre, il ne reste plus qu’à l’enterrer.

Le Football Guinéen est à terre !
Le Football Guinéen est à terre, il ne reste plus qu’à l’enterrer.
Je lance un appel aux anciens footballeurs guinéens en leur demandant de prendre leurs responsabilités. L’hymne national est généralement chanté pour deux symboles de l’Etat dans un pays :
– Le Chef de l’Etat
– Les Equipes Nationales (Football)
Il est important que nous prenions nos responsabilités vis à vis de ce football. Il nous a rendus service et c’est à notre tour de rendre la monnaie à ce football.
Cela ne peut se faire dans la division. Réveillons-nous et réfléchissons au futur de notre cuir rond et sans nous il ne rayonne pas.
La différence qui existe entre les différentes générations doit être bannie. On ne peut rien obtenir dans la division. Soyons uni pour notre propre intérêt. La désunion affaiblit et une famille unie engendre la force, par conséquent permet d’atteindre nos objectifs.
Chaque génération a défendu les couleurs de ce pays à sa manière, mais pas la même époque. Laissons nos égos de côté et respectons-nous les uns et les autres.
Les footballeurs guinéens ont été toujours proches de tous les régimes du pays, sauf les deux derniers. Aujourd’hui je voudrais que notre situation soit revue par les autorités actuelles comme les artistes : Prise en charge et l’octroi du statut de fonctionnaire.
Même l’intégration accordée aux joueurs par les régimes précédents été très mal gérée comparativement à d’autres pays en l’occurrence la Côte d’ivoire, La République Du Congo etc…..Tous ceux qui ont défendu les couleurs de ces pays aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur en ont bénéficié. Nous devons même bénéficier de la retraite.
La division nous fait perdre beaucoup de choses. La preuve le CNRD a reçu toutes les couches juvéniles sauf nous parce que nous sommes partis en rang dispersé.
Etant un ancien footballeur, je sais que la reconversion est difficile, surtout pour ceux d’avant. Mais il nous appartient de nous mettre en valeur. Si non après notre carrière, nous sommes dans les oubliettes. Il faut qu’on se prennent au sérieux. Ce n’est que dans ces conditions que nous serons pris au sérieux.
Monsieur SYLLA Morlaye Mazo
Ancien Capitaine du Syli National
Président de l’ASPROGUE